jeudi 17 juin 2010

BILAN DE L'ACCIDENTOLOGIE A PARIS

Nombre de tués dans la circulation parisienne entre 2008 et 2009, principales infractions génératrices d’accident à Paris en 2009, etc., découvrez le bilan de la sécurité routière et de l’accidentologie à Paris pour l’année 2009.


Ce document dresse un état des lieux de l’accidentologie parisienne et recense les zones les plus accidentogènes, arrondissement par arrondissement. Les facteurs déclenchant ou aggravant les accidents, ainsi que les actions de prévention et de répression menées par la préfecture de police, sont également listés.

Enfin, les enjeux et objectifs en matière de sécurité routière et d’accidentologie, pour l’année 2009, sont détaillés.

Quelques chiffres...

13,7% c’est la diminution du nombre de tués dans la circulation parisienne entre 2008 (51 décès) et 2009 (44 décès). Cette année encore le nombre de blessés a aussi baissé passant de 9 528 à 9 151, soit une diminution de 4%.

La vulnérabilité des piétons et des deux-roues reste néanmoins le principal problème et la priorité des services de police. Si la situation des piétons s’améliore avec 16 tués au lieu de 29, tel n’est pas le cas des deux-roues à moteurs, qui comptent 19 tués sur les 44 morts parisiens soit 43,2% de l’ensemble des décès (et 54% des victimes à Paris) alors qu’ils ne représentent qu’environ 15% du trafic.

Dans l’agglomération parisienne, la situation est encore plus sensible puisque les deux-roues motorisés représentent 47% des tués en 2009, soit 62 tués sur 132.

Une vitesse excessive reste néanmoins la principale infraction génératrice d’accident à Paris en 2009 (dans 17% des cas), devant la traversée irrégulière de la chaussée par un piéton (12,6% des cas).

A noter que, pour améliorer la sécurité de ces usagers, la préfecture de police continue ses actions de prévention à travers des ateliers et formations organisés dans les écoles, universités, entreprises, maisons de retraite, mairies, pistes ou circuit de sécurité routière. La répression s’est orientée vers des actions de verbalisation plus ciblées tels les deux-roues ayant un comportement dangereux. Les contrôles d’alcoolémie ont été renforcés et les tests salivaires de dépistage des stupéfiants de plus en plus utilisés. La poursuite de l’équipement en radars, fixes ou mobiles contribue largement à la diminution de la vitesse des automobilistes, notamment sur le périphérique (diminution de moitié des excès de vitesse relevés entre 2008 et 2009).



Source Préfecture de Police


Aucun commentaire: