Démantèlement d’un réseau d’individus originaires d’Asie du sud organisant, en économie souterraine, l’achat, le transport et la vente de fruits dans Paris et sa banlieue.
La recrudescence de vendeurs de fruits et légumes à la sauvette dans les 13e et 14e arrondissements de Paris depuis le printemps 2011 a motivé l'ouverture d'une enquête en préliminaire au début de l'automne afin d'identifier organisateurs et bénéficiaires de ce trafic visiblement organisé.
A l'occasion de semaines de filatures et de surveillances, il était établi que onze fourgons, chacun chargé de 2 tonnes de fruits en moyenne, parcouraient quotidiennement un circuit préétabli, reliant de 4 à 10 sites de livraison. Sur chacun des points, deux à cinq individus, toujours de type indien, se précipitaient pour décharger son lot de marchandises quantifiées en fonction des besoins. Le passager du fourgon prenait consciencieusement note dans un carnet de chaque cageot déchargé de l’adresse et de l’heure. L’enquête permettait d’établir que les 5, 13, 14 et 15e arrondissements représentaient, à eux seuls, 52 points de ventes à la sauvette.
Deux entreprises fournissant frauduleusement les livreurs étaient identifiées au MIN de Rungis (94). Les donneurs d'ordre de celles-ci et des livreurs, domiciliés en Seine-Saint-Denis, étaient également identifiés. L'ensemble des protagonistes, hormis les gérants des sociétés, était issu de la communauté bangladaise. Durant deux mois, le poids total des marchandises transportées était évalué entre 750 et 1350 tonnes et le montant des achats effectué par le réseau en économie souterraine à un montant compris entre 400 000 euros et 700 000 euros. La vente des fruits rapportait approximativement au cours de la même période entre 1 et 2 millions euros.
Une vaste opération associant les policiers de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), de la direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL) et de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) a été organisée ce jour, lundi 5 décembre en matinée ; y ont également été associés les services vétérinaires et l’URSSAF.
La recrudescence de vendeurs de fruits et légumes à la sauvette dans les 13e et 14e arrondissements de Paris depuis le printemps 2011 a motivé l'ouverture d'une enquête en préliminaire au début de l'automne afin d'identifier organisateurs et bénéficiaires de ce trafic visiblement organisé.
A l'occasion de semaines de filatures et de surveillances, il était établi que onze fourgons, chacun chargé de 2 tonnes de fruits en moyenne, parcouraient quotidiennement un circuit préétabli, reliant de 4 à 10 sites de livraison. Sur chacun des points, deux à cinq individus, toujours de type indien, se précipitaient pour décharger son lot de marchandises quantifiées en fonction des besoins. Le passager du fourgon prenait consciencieusement note dans un carnet de chaque cageot déchargé de l’adresse et de l’heure. L’enquête permettait d’établir que les 5, 13, 14 et 15e arrondissements représentaient, à eux seuls, 52 points de ventes à la sauvette.
Deux entreprises fournissant frauduleusement les livreurs étaient identifiées au MIN de Rungis (94). Les donneurs d'ordre de celles-ci et des livreurs, domiciliés en Seine-Saint-Denis, étaient également identifiés. L'ensemble des protagonistes, hormis les gérants des sociétés, était issu de la communauté bangladaise. Durant deux mois, le poids total des marchandises transportées était évalué entre 750 et 1350 tonnes et le montant des achats effectué par le réseau en économie souterraine à un montant compris entre 400 000 euros et 700 000 euros. La vente des fruits rapportait approximativement au cours de la même période entre 1 et 2 millions euros.
Une vaste opération associant les policiers de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), de la direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL) et de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) a été organisée ce jour, lundi 5 décembre en matinée ; y ont également été associés les services vétérinaires et l’URSSAF.
Bilan
● Biens saisis :
- 4 camions contenant de la marchandise
- 1 entrepôt du MIN de Rungis
● Personnes placées en garde à vue (21):
- 9 chauffeurs livreurs
- 3 gérants du-dit entrepôt, 7 dockers
- les 2 donneurs d’ordre.
7 vendeurs ont également été entendus comme témoins.
Info préfecture de police
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