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samedi 19 février 2011
L'HEURE, LE FEU, LA LUMIÈRE
Vous pourrez voir à la manufacture des Gobelins, jusqu’au 27 février, les bronzes de l’ameublement officiel des années 1800 à 1870.
Du Garde-Meuble impérial et royal, le Mobilier national a hérité de pendules et bronzes d’ameublement (lustres, candélabres, bras de lumière, flambeaux, feux, vases et objets de toilette).
Cette collection demeure exceptionnelle par l’histoire et la qualité de ces pièces, acquises ou conçues pour des lieux prestigieux : appartements impériaux ou royaux des Tuileries ou de Saint-Cloud (pendule de la chambre à coucher de Napoléon Ier, toilette de Marie-Louise, pendule de Joséphine et du roi de Rome), ou encore le palais de l’Elysée (commandes somptueuses de Joachim et Caroline Murat).
Citons également l’étonnante technologie de la « pendule sympathique » achetée à la Maison Breguet par le roi Louis-Philippe, ou les créations d’une richesse exubérante réalisées pour Napoléon III.
Les bronzes de cette exposition, présentés pour la première fois à Paris, forment un ensemble d’une rare diversité. Objets mobiliers les plus représentatifs de leur époque, ils sont à la fois des symboles de pouvoir, l’expression d’un épanouissement artistique et le reflet d’une société.
Bonaparte fut le grand artisan du remeublement de l’État, et les styles bénéficièrent de cette forte impulsion, placée sous le signe de l’Antiquité et de l’Orient.
Chaque personnage, chaque pièce devait avoir sa propre pendule, et celle-ci faisait précisément savoir rang et fonction sociale
Ne manquez pas près de la sortie les candélabres animaliers de 1860 d’Auguste Cain, si incroyablement modernes.
« L’heure, le feu, la lumière. 1800-1870. Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal », Galeries des Gobelins, 42 avenue des Gobelins 75013 Paris. Jusqu’au 27 février.
André Balbo
sources : www.mobiliernational.culture..., Libération
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