Il y a 30 ans que Georges Brassens a « cassé sa pipe » ! Originaire de Sète, cette grande figure de la chanson française passa une grande partie de sa vie à Paris, sa patrie d’adoption..
La Cité de la musique a demandé au dessinateur et auteur Joann Sfar, ainsi qu’à la journaliste Clémentine Deroudille, petite-fille de Robert Doisneau, de le faire voir en dehors des clichésBrassens, sa pipe, sa guitare, sa moustache et ses chansons.
Fumeur de pipe et sportif, séducteur et fidèle (Püpchen rencontrée en 1947 sera sa compagne jusqu’à la fin de sa vie. Mais même très amoureux, Brassens, libertaire, refuse de se marier et d'avoir des enfants. Ardent défenseur de l'union libre, il ne partagera pas le domicile de sa Compagne. Bouffeur de curés et connaisseur de la Bible
On y découvre des documents inédits, manuscrits et carnets exceptionnellement confiés par la famille et les proches du chanteur, et également des archives audiovisuelles et radiophoniques, des photographies, des guitares... De photos en anecdotes, de films d’époque en paroles de chansons.
Qui ne connaît pas Brassens ? Tout le monde a chantonné un jour l’une de ses chansons de celles l’on chante en famille au coin du feu et que les enfants apprennent à l’école. . Brassens, transmis comme un trésor du patrimoine poétique et populaire, représentant la langue française à l’étranger.
Anar tranquille ? il fut le chanteur le plus censuré sur les ondes. Des fiches de censure de Radio France nous le rappellent.
Formidable musicien amateur de swing et de musique manouche.
Libertaire, s’opposant à la guerre, à la morale bien pensante ou à l’arbitraire de la police et de la justice : sur une affiche du 30 octobre 71 on note sa participation à un gala pour l’abolition de la peine de mort aux côtés de Ferré, Hallyday Nicoletta et Reggiani.
Libertaire, s’opposant à la guerre, à la morale bien pensante ou à l’arbitraire de la police et de la justice : sur une affiche du 30 octobre 71 on note sa participation à un gala pour l’abolition de la peine de mort aux côtés de Ferré, Hallyday Nicoletta et Reggiani.
Perfide, un rapport des renseignements généraux de 54 note : « sa notoriété grandit tandis que diminue son intellectualisme anarchiste.
Une fresque entière est consacrée au Brassens intime avec de nombreux clichés inédits ou peu connus du poète, de sa tribu et de ses amis.
En quelques années, Brassens rencontre le succès et connaît une ascension particulièrement rapide mais ne change rien pendant longtemps à son mode de vie, très simple et chiche au cœur du 14e arrondissement, chez Jeanne et sa cohorte d'animaux.
L’exposition se développe aussi autour des domaines qui encadrent tout le parcours de Brassens en commençant par la littérature qu’il a cultivé en autodidacte. Qui sans Brassens connaîtrait Antoine Pol (les Passantes) ?
Des liens très forts rattachent Brassens au 14ème
C’est l’impasse Florimont qui abritera Brassens de 1944 à 1966.
En octobre 2005 trois chats en terre cuite sont venus se poser sur la maison de Georges en souvenir des nombreux chats recueillis par la Jeanne
« Son » music hall Bobino où il rodait presque toujours ses chansons et partait en tournée avant de les enregistrer (contrairement aux artistes actuels).
En octobre 2005 trois chats en terre cuite sont venus se poser sur la maison de Georges en souvenir des nombreux chats recueillis par la Jeanne
« Son » music hall Bobino où il rodait presque toujours ses chansons et partait en tournée avant de les enregistrer (contrairement aux artistes actuels).
Même célèbre, il continue d'habiter plusieurs années impasse Florimont dans des conditions rudimentaires. Seule concession au progrès domestique : il fait installer l'eau courante et l'électricité
Le sous-sol abrite le « cabaret Brassens », un espace dédié aux familles et aux enfants avec un fil conducteur autour des dessins de Joann Sfar qui illustrent de nombreuses chansons de Brassens. Une exposition qui existe aussi à hauteur d’enfants, qui a été pensée pour eux.
© Fred Mella
© Jean-Pierre Leloir
© Robert Doisneau
© M Jarnoux Paris Match
© Jean-Pierre Leloir
© Robert Doisneau
© M Jarnoux Paris Match
Brassens ou la liberté jusqu’au 21 août
Cité de la musique
221, avenue Jean Jaurès 75019 Paris.
Tel 01 44 84 44 84
221, avenue Jean Jaurès 75019 Paris.
Tel 01 44 84 44 84
http://cite-musique.fr/
Info Amélie Textiles
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