« Egypte de pierre, Egypte de papier »
Jusqu'au 2 juin 2011
En collaboration avec la Bibliothèque Nationale de France, le musée du Louvre nous invite à découvrir, l’œuvre de Prisse d’Avennes, l’un des ardents voyageurs de la première moitié du XIXe siècle à sillonner les rives du Nil. Il s’intéresse autant aux ruines pharaoniques qu’aux monuments arabes.
L’esprit curieux, il approche la diversité du pays comme un archéologue, un égyptologue, ou encore comme un ethnologue. Pendant ses deux séjours – le premier, long de dix-sept années de 1827 à 1844, le second, un simple voyage entre 1858 et 1860 –, il amasse une riche moisson de notes manuscrites, restées le plus souvent inédites, et, pour capter l’authenticité des monuments, une oeuvre graphique considérable où se mêlent tous les supports : les calques aux aquarelles, les estampages et les photographies aux coupures d’ouvrages annotées. À la différence des collectionneurs, il rapporte peu d’objets d’Égypte, mais ceux-ci, comme le papyrus qui porte son nom ou la Chapelle des ancêtres de Thoutmosis III aujourd’hui conservée au musée du Louvre, sont prestigieux pour leur importance historique.
Dense et foisonnante, son œuvre fut léguée aux Manuscrits de la Bibliothèque nationale. C’est pourquoi l’exposition a l’originalité d’être présentée en deux lieux :
l’« Égypte de papier » à la Bibliothèque nationale, avec de belles pièces sorties pour la première fois du fonds iconographique et qui illustrent autant l’art pharaonique que l’art arabe ;
l’« Égypte de pierre » au Louvre, près de la Chapelle des ancêtres, avec des archives inédites sur l’histoire du transport de ce monument, et la découverte de sa signification depuis le XIXe siècle.
« Egypte de pierre, Egypte de papier »
Jusqu'au 2 juin 2011
© Bibliothèque nationale de France
Jusqu'au 2 juin 2011
En collaboration avec la Bibliothèque Nationale de France, le musée du Louvre nous invite à découvrir, l’œuvre de Prisse d’Avennes, l’un des ardents voyageurs de la première moitié du XIXe siècle à sillonner les rives du Nil. Il s’intéresse autant aux ruines pharaoniques qu’aux monuments arabes.
L’esprit curieux, il approche la diversité du pays comme un archéologue, un égyptologue, ou encore comme un ethnologue. Pendant ses deux séjours – le premier, long de dix-sept années de 1827 à 1844, le second, un simple voyage entre 1858 et 1860 –, il amasse une riche moisson de notes manuscrites, restées le plus souvent inédites, et, pour capter l’authenticité des monuments, une oeuvre graphique considérable où se mêlent tous les supports : les calques aux aquarelles, les estampages et les photographies aux coupures d’ouvrages annotées. À la différence des collectionneurs, il rapporte peu d’objets d’Égypte, mais ceux-ci, comme le papyrus qui porte son nom ou la Chapelle des ancêtres de Thoutmosis III aujourd’hui conservée au musée du Louvre, sont prestigieux pour leur importance historique.
Dense et foisonnante, son œuvre fut léguée aux Manuscrits de la Bibliothèque nationale. C’est pourquoi l’exposition a l’originalité d’être présentée en deux lieux :
l’« Égypte de papier » à la Bibliothèque nationale, avec de belles pièces sorties pour la première fois du fonds iconographique et qui illustrent autant l’art pharaonique que l’art arabe ;
l’« Égypte de pierre » au Louvre, près de la Chapelle des ancêtres, avec des archives inédites sur l’histoire du transport de ce monument, et la découverte de sa signification depuis le XIXe siècle.
« Egypte de pierre, Egypte de papier »
Jusqu'au 2 juin 2011
© Bibliothèque nationale de France
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