vendredi 26 février 2010

L'UTILISATION ABUSIVE DES NUMEROS D'URGENCE NUIT AUX SECOURS

Puis-je appeler le 18 pour une fuite d’eau en pleine nuit, ou pour une porte claquée avec les clés à l’intérieur ?

C’est tentant, rapide et gratuit.

La préfecture de police lance une nouvelle campagne de prévention contre l’utilisation abusive des numéros d’urgence. En partenariat avec la mairie de Paris, elle réunit les trois acteurs des interventions d’urgence à Paris, le SAMU de Paris (15), la DSPAP (17) et la BSPP (18).

Depuis plusieurs années, les services d’intervention d’urgence parisiens enregistrent une hausse record des appels reçus qui ne correspond pas à un accroissement des situations d’urgence mais à un phénomène de déresponsabilisation de certains appelants qui joignent ces numéros pour des motifs qui n’ont souvent rien à voir avec l’urgence.

Ainsi, en 2009, 60% des appels traités par police-secours concernaient des situations non urgentes.

Destinés aux victimes ou témoins d’un accident, d’une agression ou d’une alerte médicale, ces numéros répondent aux appels de détresse 24h/24 pour porter gratuitement assistance. Considérer le 15, le 17 ou le 18 comme une alternative aux numéros ou services payants, c’est mobiliser abusivement des équipes de médecins, infirmiers, sapeurs-pompiers ou policiers pendant que des personnes en détresse attendent qu’il leur soit porté secours.

Le but de cette campagne de communication est de sensibiliser les usagers aux conséquences des appels abusifs et à la mise en danger des personnes en réelle situation d’urgence qu’ils impliquent. Il ne s’agit en aucun cas de dissuader les Parisiens d’appeler les numéros d’urgence…

Rappel : Les numéros d’urgence et de non-urgence à Paris

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