vendredi 21 octobre 2011

OPÉRATİON TRANQUİLLİTÉ VACANCES

OTV
A la veille des départs en vacances de la Toussaint n’oubliez pas de protéger votre habitation, commerce ou péniche !




La préfecture de police renouvelle l’opération tranquillité vacances (OTV) durant ces vacances scolaires dans le but de prévenir les cambriolages. Cette opération, qui vise à assurer la surveillance des habitations et des commerces en l’absence de leurs occupants, s’est étendue aux péniches en 2010. Ainsi, entre le 24 octobre et le 2 novembre, les policiers de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) et de la brigade fluviale de la direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL) intensifieront leurs rondes et patrouilles à proximité de votre domicile, de votre commerce (pharmacie, bijouterie, débit de tabac…) ou de votre péniche.
Si vous vous absentez au moins une semaine et souhaitez bénéficier de cette surveillance, une simple inscription dans un commissariat de circonscription suffit, au plus tard 48h avant votre départ.
Pour vous inscrire, téléchargez le 
formulaire d’inscription commerces et habitations ou le formulaire d’inscription péniches, remplissez-le et présentez-vous au point d’accueil police le plus proche de chez vous muni d’une carte d’identité et d’un justificatif de domicile.

 DISPOSITIF ANTI-CAMBRIOLAGE : nouvelles méthodologies
Si le taux d’élucidation dans le domaine de la lutte contre les cambriolages ne cesse d’augmenter, c’est principalement grâce aux techniques de police scientifique (PTS). En septembre 2011 son taux est monté de près de 4 points par rapport à la même période en 2010 (plus de 14% contre plus de 10%). Désormais, dans le cadre de ce dispositif, chaque cambriolage fait l’objet d’un déplacement PTS.
Ainsi les modus operandi, signalements, relevés des traces et indices, prélèvements et constatations effectués par les enquêteurs sur les scènes de cambriolages sont enregistrés systématiquement et en temps réel dans le logiciel d’uniformatisation des procédures d’identification (LUPIN) accessible à toutes les circonscriptions de l’agglomération parisienne dans sa nouvelle version.
Le 19 octobre 2011, 3h30, les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du 12e arrondissement remarquent un individu forçant le bâti d’une vitre de pharmacie.
L’homme, âgé de 42 ans, sans domicile fixe déjà connu des services de police pour 52 procédures est interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du service d’investigation transversale (SIT).
L’enquête se poursuit ; les rapprochements effectués grâce à LUPIN permettraient de lui imputer de 4 à 6 autres cambriolages.
Il est à noter que l’homme sortait tout juste de la maison d’arrêt de Fresnes (94) suite à une incarcération pour…23 vols par effraction et 5 tentatives, le tout commis entre juillet et septembre 2010 dans l’ensemble de l’agglomération parisienne. Le préjudice avait été évalué à plus de 100 000 euros.
La cellule d’agglomération de suivi des cambriolages (CASC) du SIT mise en place par la DSPAP centralise les informations et effectue synthèses et recoupements. Le SIT réunit également fréquemment les cellules anti-cambriolages mises en place dans chaque département afin d’échanger des informations, de se renforcer mutuellement et de s’informer préalablement à toute action d’envergure.
Dans la nuit du 24 ou 25 mai 2011, une tentative de vol avec effraction est commise à l’encontre d’un restaurant situé dans le 3e arrondissement de Paris. L’antenne locale de police technique (ALPT) dépêchée sur place découvre des empreintes papillaires exploitables. Un homme de 26 ans, très défavorablement connu des services de police est identifié.
Le groupe cambriolage du SIT chargé de l’enquête effectue un rapprochement avec deux affaires similaires remontant à mai et juillet.
Les recherches menées par la CASC permettent de découvrir que l’homme est actuellement en garde à vue au service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) du 4e arrondissement pour un délit routier.
A l’issue de cette procédure, il a été entendu sur les cambriolages et a avoué avoir commis 4 vols ainsi que 3 tentatives de vol avec effraction seul et 3 autres en réunion.
Au cours de la perquisition de son domicile, les policiers ont découvert plusieurs objets dérobés. Il a été déféré.
Les enquêteurs s’appuient également sur la vidéo-protection, outil incontournable à l’enquête judiciaire et sur la connaissance territoriale de la délinquance des patrouilleurs dont la présence est renforcée sur les secteurs sensibles de l’agglomération.
Le 16 octobre 2011, 1h45, à Gennevilliers (92), trois individus brisent une vitre d’un entrepôt de textile et volent une camionnette contenant des vêtements. Le préjudice s’élève à 70 000 euros. Les investigations sont menées par le SAIP local. L’exploitation de la vidéo-protection permet d’établir leur signalement. Diffusé aux effectifs de la BAC, les policiers ciblent les lieux où les membres de l’équipe sont susceptibles de se trouver. Le 18 octobre, l’un d’eux est interpellé dans un café et un deuxième à son domicile. L’enquête se poursuit.
 ET ENFIN AYEZ LE REFLEXE 17 !

30 septembre, 13 heures 30, un résident d’un immeuble situé à Paris 10e surprend deux individus qui forcent la porte d’entrée de ses voisins à l’aide d’un tournevis ; aussitôt il appelle « 17 police secours ».
Immédiatement sur place, les patrouilleurs locaux remarquent trois jeunes assis sur un banc à proximité des lieux des faits qui, à leur vue, prennent la fuite ; deux d’entre eux sont interpellés alors qu’ils se débarrassent d’un Iphone et d’une paire de gants. Le troisième réussit à prendre la fuite à bord d’un scooter.
Entendus, les 2 hommes, l’un âgé de 17 ans impliqué dans 31 procédures, l’autre de 20 ans, connu pour 12 faits délictueux, ne reconnaissent pas les faits. Lors de la fouille du véhicule du plus âgé les policiers découvrent un tournevis, un pass PTT ainsi qu’un autre Iphone, qu’il prétend avoir acheté dans la rue à un inconnu et une carte d’identité qui s’avère être celle du propriétaire du scooter en fuite, un homme de 22 ans impliqué dans 32 procédures. Interpellé le 1er octobre à son domicile, ce dernier nie sa participation aux faits avant d’être remis en liberté. Quant aux deux autres, ils ont été déférés au Parquet de Paris puis laissés libres. 

info préfecture de Police

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