Jusqu'au 15 novembre, Nenad Zilic, peintre d'origine yougoslave, expose ses peintures à la Galerie du Montparnasse. « Comment faire un tableau, un film ou un roman et savoir que c'est fini ? Comme il n'y a pas de fin il y a toutefois un moment que l'artiste reconnaît comme le point final de son tableau, de son travail. Il est intéressant, chez Zilic, comment naît la fin et comment elle répond à la phase spontanée du début. Souvent l'esquisse est plus intense que le tableau et Zilic réussit la phase terminale du tableau dans la phase de l'esquisse.
Il faut aider l'art en tant qu'activité humaine inéluctable à se désintégrer et disparaître car il n'y a plus d'hommes basiques. Ou bien il faut lui prolonger la vie à la façon d'un Don Quichotte en portant le lourd fardeau de responsabilité.
Nenad Zilic explore le monde artistique de l'homme en croyant qu'il reste encore quelque chose. Il détruit la figure humaine de façon sanguinaire et impitoyable, exactement de la façon dont cette figure se désagrège depuis un siècle.
L'homme de Zilic vient de rentrer d'une guerre ou part pour une autre.
Ses motifs donnent l'impression de sortir des meilleures pages de Dostoîevski, comme les meilleures lettres, phrases et pensées de Dostoîevski. »Emir Kusturica
Jusqu'au 15 novembre Galerie Montparnasse, 55 rue du Montparnasse. M° Edgar Quinet.Tous les jours de 16 à 21h Samedi et dimanche de 14 à 21hTél. : 01 43 22 72 77
Il faut aider l'art en tant qu'activité humaine inéluctable à se désintégrer et disparaître car il n'y a plus d'hommes basiques. Ou bien il faut lui prolonger la vie à la façon d'un Don Quichotte en portant le lourd fardeau de responsabilité.
Nenad Zilic explore le monde artistique de l'homme en croyant qu'il reste encore quelque chose. Il détruit la figure humaine de façon sanguinaire et impitoyable, exactement de la façon dont cette figure se désagrège depuis un siècle.
L'homme de Zilic vient de rentrer d'une guerre ou part pour une autre.
Ses motifs donnent l'impression de sortir des meilleures pages de Dostoîevski, comme les meilleures lettres, phrases et pensées de Dostoîevski. »Emir Kusturica
Jusqu'au 15 novembre Galerie Montparnasse, 55 rue du Montparnasse. M° Edgar Quinet.Tous les jours de 16 à 21h Samedi et dimanche de 14 à 21hTél. : 01 43 22 72 77
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