mardi 21 juillet 2009

ANTENNES RELAIS ( SUITE) : PAS DE MORATOIRE SUR LES NOUVELLES INSTALLATIONS


Sur proposition du Groupe les Verts, les élues du 14e avions pris une position très forte sur le dossier de la téléphonie mobile lors du conseil d’arrondissement du 29 juin dernier :A l’unanimité, nous avions demandé au Maire de Paris :
que dans le cadre du Grenelle des ondes, notre arrondissement soit retenu comme site pilote pour la mise en œuvre du seuil de précaution à 0.6 volts par mètre ;
que ce seuil de précaution soit inscrit dans la Charte de Paris lors de sa renégociation avec les opérateurs à l’automne 2009 ;
qu’un moratoire serait institué sur toute nouvelle installation d'antennes relais sur le territoire du 14e arrondissement, tant que la Charte de Paris n’aurait pas été révisée en ce sens ;(voir le compte rendu du conseil municipal)Lors du Conseil de Paris des 6 et 7 juillet, René Dutrey, Conseiller de Paris Vert de notre arrondissement, a porté ces demandes au Maire de Paris. (voir le texte discuté lors du Conseil de Paris) La réponse de ce dernier reste timorée.Certes le Maire de Paris a accepté que notre arrondissement soit retenu comme site pilote d’expérimentation de l’application du seuil de précaution à 0.6 volts par mètre, tout comme les 9e, 12e, 18e et 20e arrondissements. C’est une avancée importante. Cette expérimentation permettra de tordre le cou aux idées reçues et de démontrer que fonctionnement de la technologie et principe de précaution sont compatibles.Cependant, les exigences quant à la Charte de Paris sont revues à la baisse : le 0.6 volts par mètre n’est plus un objectif, mais « un élément pris en compte lors des travaux de négociation ». Une telle rédaction ne met pas la Ville en position de force pour les discussions à venir. De même, le moratoire sur les nouvelles installations a été rejeté.La position de la Ville de Paris marque une étape importante dans ce dossier difficile. Les associations spécialisées, habitants et élus mobilisés depuis de nombreuses années auraient évidemment souhaité que cette position soit plus forte et permette une évolution plus rapide de la législation.Le développement et l’utilisation de la téléphonie mobile continuent de poser de sérieuses questions d’un point de vue de la santé publique. Ce dossier s’apparente aux dossiers de l’amiante ou encore des éthers de glycol. En ces temps où lobbies industriels et principe de précaution s’opposent, il n’est pas interdit aux élus d’être audacieux…
Célia Blauel

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